Aujourd’hui, je vous présente une recette assez emblématique de ma région : les spätzle ! Toutes les familles lorraines ont leur propre façon de faire. Mes grands-mères les accompagnaient de crème, de croûtons et de lardons, mmm trop bon, j’en ai encore le goût en bouche.
Il n’est pas tous les jours évident de trouver quoi faire à manger sans tourner en rond, surtout quand certains légumes arrivent en abondance au potager et qu’en même temps, il va être urgent d’aller faire les courses car le frigo fait un peu grise mine. On ouvre sa porte, on squatte devant en soupirant et on se dit qu’on va quand même pas faire griller une aubergine et manger du saucisson avec. Et pourtant…(nan, j’déconne)
Aujourd’hui, ma recette est, comme vous avez dû le deviner, faite avec des ingrédients disponibles dans quasiment tous les placards de France et des légumes du moment. Et finalement, ça s’est révélé très bon, rapide et sans prise de tête.
Aujourd’hui, je me suis inspirée de la recette de la Sauce au Maroilles de Florent Ladeyn, malheureux finaliste de Top Chef en 2013. J’aime beaucoup sa façon de consommer de manière responsable et hyper locavore. Par exemple, il n’emploie ni poivre, ni chocolat, ni café dans ses auberges-restaurants. Pour ma part, je ne suis pas une ayatollah du locavorisme car je n’ai ni son talent, ni sa créativité pour me passer d’au moins tout ce qui fait l’exception Marco Polo ! Je fais très attention à ce que je consomme, mais comment dire non à un bon melon du Haut-Poitou, aux abricots du Roussillon ou encore à un ananas de temps en temps en hiver, histoire de ne pas me sentir frustrée et apprécier plus encore les belles mirabelles et quetsches de ma région. J’ai donc justement adapté cette recette en y remplaçant le Maroilles du Nord par le Munster d’Alsace-Lorraine.
J’aime bien les plats familiaux, qui se partagent, ça sent bon ma mémé. Ma mémé, elle sentait bon la brioche, le streusel, la tarte aux quetsches, le bœuf bourguignon et le pot-au-feu. Ma mémé, sous sa petite robe fleurie, devait avoir les bras super musclés pour pétrir toutes ses pâtes à la main, ma mémé était une super mémé.
Bon on ne va pas se mentir, j’adore cette recette, je l’ai peaufinée, j’ai fait attention à chaque détail, j’ai fait appel aux meilleurs et après 10 années de recherches intensives en collaboration étroite avec la NASA, ta da…. je peux enfin vous dévoiler cette merveille de…. friture : les beignets de courgettes, ail, citron, menthe !!! (si si 😊)
Et c’est le moment les gars de tester, car de la courgette, il y en a à foison. Et si votre supermarché ne propose pas de courgettes françaises en cette saison, boycottez-le car il se moque de vous.
Il fait beau en ce moment, il faut vraiment profiter des derniers légumes d’été pour les cuisiner et surtout parce que j’en ai encore plein le potager et qu’il va bien falloir trouver des bonnes façons de les accommoder. Alors, oui, attendez-vous encore à quelques prochaines recettes sur les tomates, les courgettes, concombres etc.
Ici, j’ai voulu faire comme certaines photos vues sur internet ou dans mes très nombreux grimoires mais avec les produits que me donnaient la nature et mon frigo à l’instant T. Alors voici une recette toute fraîche, saine et délicieuse.